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Cette communication revient sur les formes et les fonctions du classement politique en prenant pour objet les changements politiques dans les années 1814-1816. Elle engage une critique des études de " justice transitionnelle " dont les travaux de Jon Elster sont une illustration. Elle met l'accent sur trois phénomènes ignorés par cette perspective : l'existence d'une différenciation institutionnelle dans les classements produits par l'Etat, les effets à long terme des classements disqualifiant l'opportunisme politique sur les habitus des agents concernés, et les spécificités d'une éthocratie journalistique qui se donne pour mission d'épingler les girouettes politiques et d'en construire un idéaltype.

Cette contribution traite d'un angle mort de l'historiographie du libéralisme: la philosophie éclectique et spiritualiste au XIXe siècle. Elle accorde une place essentielle au travail de circulation et d'institutionnalisation des idées qui a permis à un groupe d'universitaires d'imposer durablement un système de rationalisation en politique et en philosophie à travers des biens symboliques d'importation (essentiellement les philosophies allemandes et écossaises). La trajectoire de ce système, depuis sa genèse sous l'Université napoléonienne jusqu'à sa dévaluation sous la IIIe République, est analysée au regard des opportunités d'objectivation offertes au groupe ou produites par lui le plus souvent à la faveur de crises politiques ou de changements de régimes.

Cette communication revient sur les formes et les fonctions du classement politique en prenant pour objet les changements politiques dans les années 1814-1816. Elle engage une critique des études de " justice transitionnelle " dont les travaux de Jon Elster sont une illustration. Elle met l'accent sur trois phénomènes ignorés par cette perspective : l'existence d'une différenciation institutionnelle dans les classements produits par l'Etat, les effets à long terme des classements disqualifiant l'opportunisme politique sur les habitus des agents concernés, et les spécificités d'une éthocratie journalistique qui se donne pour mission d'épingler les girouettes politiques et d'en construire un idéaltype.

Cette communication propose une analyse sémantique du libéralisme en France au 19e siècle. Elle engage une critique des histoires rétrospectives du libéralisme, avant d'envisager la genèse du concept dans la perspective de la Begriffsgeschichte. Sans faire abstraction des réinventions de l'historiographie, comme la séparation du " libéralisme politique " et du " libéralisme économique ", elle revient sur les innovations linguistiques de la période des années 1810-1820 pour montrer ce que sont les conditions réelles de la genèse du concept.

Cette communication revient sur les formes et les fonctions du classement politique en prenant pour objet les changements politiques dans les années 1814-1816. Elle engage une critique des études de " justice transitionnelle " dont les travaux de Jon Elster sont une illustration. Elle met l'accent sur trois phénomènes ignorés par cette perspective : l'existence d'une différenciation institutionnelle dans les classements produits par l'Etat, les effets à long terme des classements disqualifiant l'opportunisme politique sur les habitus des agents concernés, et les spécificités d'une éthocratie journalistique qui se donne pour mission d'épingler les girouettes politiques et d'en construire un idéaltype.

Cette communication propose une analyse sémantique du libéralisme en France au 19e siècle. Elle engage une critique des histoires rétrospectives du libéralisme, avant d'envisager la genèse du concept dans la perspective de la Begriffsgeschichte. Sans faire abstraction des réinventions de l'historiographie, comme la séparation du " libéralisme politique " et du " libéralisme économique ", elle revient sur les innovations linguistiques de la période des années 1810-1820 pour montrer ce que sont les conditions réelles de la genèse du concept.

Cette contribution traite d'un angle mort de l'historiographie du libéralisme: la philosophie éclectique et spiritualiste au XIXe siècle. Elle accorde une place essentielle au travail de circulation et d'institutionnalisation des idées qui a permis à un groupe d'universitaires d'imposer durablement un système de rationalisation en politique et en philosophie à travers des biens symboliques d'importation (essentiellement les philosophies allemandes et écossaises). La trajectoire de ce système, depuis sa genèse sous l'Université napoléonienne jusqu'à sa dévaluation sous la IIIe République, est analysée au regard des opportunités d'objectivation offertes au groupe ou produites par lui le plus souvent à la faveur de crises politiques ou de changements de régimes.

Cette contribution traite d'un angle mort de l'historiographie du libéralisme: la philosophie éclectique et spiritualiste au XIXe siècle. Elle accorde une place essentielle au travail de circulation et d'institutionnalisation des idées qui a permis à un groupe d'universitaires d'imposer durablement un système de rationalisation en politique et en philosophie à travers des biens symboliques d'importation (essentiellement les philosophies allemandes et écossaises). La trajectoire de ce système, depuis sa genèse sous l'Université napoléonienne jusqu'à sa dévaluation sous la IIIe République, est analysée au regard des opportunités d'objectivation offertes au groupe ou produites par lui le plus souvent à la faveur de crises politiques ou de changements de régimes.

Cette communication propose une analyse sémantique du libéralisme en France au 19e siècle. Elle engage une critique des histoires rétrospectives du libéralisme, avant d'envisager la genèse du concept dans la perspective de la Begriffsgeschichte. Sans faire abstraction des réinventions de l'historiographie, comme la séparation du " libéralisme politique " et du " libéralisme économique ", elle revient sur les innovations linguistiques de la période des années 1810-1820 pour montrer ce que sont les conditions réelles de la genèse du concept.

La communication revient sur un état antérieur de la naturalisation du clivage gauche-droite comme prisme de lecture exclusif de la " vie politique ". Elle traite de la genèse et des transformations de la catégorie de juste-milieu, des monarchies constitutionnelles à la période actuelle, en insistant sur le moment, entre autres linguistiquement décisif, des débuts de la Monarchie de Juillet. La perspective, qui relève de la sociologie et de la sémantique historique, permet à la fois de saisir les enjeux sociaux de la mise en forme de certaines catégories fondamentales du lexique politique et les fonctions déshistoricisantes et universalisantes du travail d'interprétation politologique.

La communication revient sur un état antérieur de la naturalisation du clivage gauche-droite comme prisme de lecture exclusif de la " vie politique ". Elle traite de la genèse et des transformations de la catégorie de juste-milieu, des monarchies constitutionnelles à la période actuelle, en insistant sur le moment, entre autres linguistiquement décisif, des débuts de la Monarchie de Juillet. La perspective, qui relève de la sociologie et de la sémantique historique, permet à la fois de saisir les enjeux sociaux de la mise en forme de certaines catégories fondamentales du lexique politique et les fonctions déshistoricisantes et universalisantes du travail d'interprétation politologique.

Si le travail de formalisation intellectuelle du passé prend souvent la forme d'une rationalisation rétrospective à l'usage du présent, ce travail connaît des variations qui s'expliquent à la fois par les propriétés des espaces dans lesquels ces constructions sont élaborées et mises en circulation, et par les trajectoires et les positions de leurs auteurs. L'Histoire des ducs de Bourgogne (1824-28) du baron de Barante est ici envisagée comme un cas particulier permettant d'expliquer un usage singulier de l'histoire à partir d'une conjoncture de transformation qui affecte à la fois les activités savantes et politiques. Les spécificités de cet usage de l'histoire renvoient non seulement à la dynamique structurelle (encastrement politique) dans laquelle s'inscrit l'historiographie du début du XIXe siècle, mais aussi aux appropriations concurrentielles d'un répertoire historiographique disponible (le roman historique).

La communication revient sur un état antérieur de la naturalisation du clivage gauche-droite comme prisme de lecture exclusif de la " vie politique ". Elle traite de la genèse et des transformations de la catégorie de juste-milieu, des monarchies constitutionnelles à la période actuelle, en insistant sur le moment, entre autres linguistiquement décisif, des débuts de la Monarchie de Juillet. La perspective, qui relève de la sociologie et de la sémantique historique, permet à la fois de saisir les enjeux sociaux de la mise en forme de certaines catégories fondamentales du lexique politique et les fonctions déshistoricisantes et universalisantes du travail d'interprétation politologique.

La communication revient sur un état antérieur de la naturalisation du clivage gauche-droite comme prisme de lecture exclusif de la " vie politique ". Elle traite de la genèse et des transformations de la catégorie de juste-milieu, des monarchies constitutionnelles à la période actuelle, en insistant sur le moment, entre autres linguistiquement décisif, des débuts de la Monarchie de Juillet. La perspective, qui relève de la sociologie et de la sémantique historique, permet à la fois de saisir les enjeux sociaux de la mise en forme de certaines catégories fondamentales du lexique politique et les fonctions déshistoricisantes et universalisantes du travail d'interprétation politologique.

Si le travail de formalisation intellectuelle du passé prend souvent la forme d'une rationalisation rétrospective à l'usage du présent, ce travail connaît des variations qui s'expliquent à la fois par les propriétés des espaces dans lesquels ces constructions sont élaborées et mises en circulation, et par les trajectoires et les positions de leurs auteurs. L'Histoire des ducs de Bourgogne (1824-28) du baron de Barante est ici envisagée comme un cas particulier permettant d'expliquer un usage singulier de l'histoire à partir d'une conjoncture de transformation qui affecte à la fois les activités savantes et politiques. Les spécificités de cet usage de l'histoire renvoient non seulement à la dynamique structurelle (encastrement politique) dans laquelle s'inscrit l'historiographie du début du XIXe siècle, mais aussi aux appropriations concurrentielles d'un répertoire historiographique disponible (le roman historique).